14 juin 2007

Moratoire sur le commerce de l'ivoire


L'Afrique australe, depuis plusieurs années, organise des tournées à travers le monde pour militer en faveur du commerce international de l'ivoire. Le reste du continent africain subissait. Mais depuis la dernière session de la CITES à Bangkok en 2004, la riposte des pays dont les populations d'éléphants sont les plus fragmentées et fragiles s'organise et a été formalisée à cette session par une demande de moratoire sur le commerce international de l'ivoire pendant 20 ans présentée par le Mali et le Kenya, soutenue par une vingtaine de pays africains.

Selon les Robin des Bois, observateur à la CITES depuis 1989, la voix du Kenya, du Mali, de la Sierra Leone, du Niger, du Nigeria, du Burkina Faso, du Ghana, du Togo, du Benin, du Congo, de la RDC, de la Centrafrique, de la Côte d'Ivoire, du Tchad, du Libéria, du Gabon, du Rwanda, du Burundi (liste non exhaustive) a enfin été entendue.
La solution au commerce de l'ivoire favorisant le braconnage et le massacre des éléphants, a été présentée par la Zambie et le Tchad et approuvée ce matin par consensus des pays membres de la CITES : le commerce de l'ivoire est suspendu pendant une période de 9 ans.

Le moratoire est effectif dès maintenant. Mais la période de 9 ans commencera seulement à être comptabilisée à partir du moment où l'ivoire « gouvernemental » sera commercialisé, ce qui au regard des exigences techniques et administratives envers les pays exportateurs et le ou les pays importateurs peut prendre plusieurs années.
Le Kenya, le Mali et les autres pays en faveur de la protection des éléphants sont particulièrement satisfaits de cette clause qui rallonge d'autant les effets positifs du moratoire et qui au départ était rejetée par les pays d'Afrique australe et par l'Union Européenne.


Photo The Earth Organization. Tous droits reservés.

Libellés :

Les Micro-organismes Efficaces (EM)


EM (micro-organismes efficaces) est le nom générique désignant la technologie et les applications des micro-organismes salutaires tels que la levure et les bactéries phototrophiques et d'acide lactique.
Cette technologie est naturelle et utilise les microbes salutaires pour fournir de nouveaux micro-organismes bénéfiques à l'environnement.

Concept initialement développé par le Dr Higa, de l'Université de Ryukyus à Okinawa (Japon), les EM sont utilisés dans le monde depuis 20 ans. L'objectif du Dr Higa n'était pas d'en faire un monopole mais "de les rendre accessibles à tous". (An Earth Saving Revolution, 1994)

Les EM enrichissent le sol et produisent des récoltes saines avec un plus grand rendement. Ils éliminent les parasites et sont utilisés dans l'agriculture biologique. Ils permettent également de réduire les odeurs fétides dans la production animale et de supprimer certaines maladies.

Lors de la catastrophe qui a touché la Louisiane à la fin du mois d’août 2005, The Earth Organization a réussi à éviter le déversement de chlore dans les canaux de la Nouvelle-Orléans et les a remplacés par les EM, évitant ainsi la dégradation de la biodiversité
L'eau qui croupissait à l'interieur des maisons avait laissé des traces de moisissures malodorantes et malsaines et celles-ci ont disparu après utilisation des EM.
http://www.earthorganization.com/News.aspx?Cat=0&Page=2
(Final Report on The Earth Organizations New Orleans Toxic Clean-Up Campaign)

C'est sans doute la solution d'avenir pour venir à bout des pesticides qui sont toxiques, généralement utilisés à haute dose, et qui contibuent à la pollution des eaux.

Liens :
www.efficientmicrobes.co.za

06 juin 2007

Extinction d’espèces au Royaume-Uni : « le signe d’une catastrophe mondiale »


D’après de nouvelles preuves scientifiques, des réductions des populations de plantes, d’oiseaux et de papillons au Royaume-Uni pourraient être le signe avant-coureur d’une catastrophe mondiale semblable à celle qui a exterminé les dinosaures. Les données recueillies par 20.000 volontaires pendant plus de 40 ans ont apporté la preuve la plus flagrante à ce jour que la Terre est en proie à une extinction de masse.

Les rapports montrent une réduction de 28 % des espèces de plantes britanniques indigènes, 54 % des espèces d’oiseaux et 71 % des espèces de papillons.

Dans leur étude de 10 km2 de terre, pris au hasard, les chercheurs ont trouvé qu’un tiers de toutes les espèces enregistrées avaient disparu d’au moins l’un des endroits où elles avaient vécu il y a environ 20 à 40 ans.

La découverte la plus significative est représentée par le sort des papillon, depuis que les experts ont émis la supposition selon laquelle les insectes seraient les créatures les plus résistantes au changement d’habitat, et les insectes représentent également plus de 50 % de toutes les espèces existantes sur Terre.

Mais les dernières données montrent que les insectes décroissent plus rapidement que les plantes et les oiseaux, et qu’environ 13 % d’entre eux ont disparu des zones qu’ils occupaient auparavant.

Cela inclut deux espèces de papillon qui se sont éteintes lors des 20 dernières années, le papillon grand bleu et le papillon grande tortue.

Dans un article paru dans le journal Science Today, les chercheurs ont déclaré que les résultats de leurs recherches ont apporté une confirmation à la théorie selon laquelle le monde est à l’aube de la « sixième grande extinction de l’histoire ».

Le Dr Jeremy Thomas, directeur du Centre du Conseil de la Recherche sur l’Environnement Naturel pour l’Ecologie et l’Hydrologie, dans le Dorset, a déclaré : « Il y a eu cinq grands bouleversements dans toute l’histoire passée, alors qu’en une très courte période seulement, environ 65 à 95 % des espèces ont disparu ».

« Personne n’affirme que nous sommes à ce niveau d’extinction des espèces pour l’instant, mais nous disons que le niveau est dangereusement élevé. »

La grande préoccupation est que si cela continue pendant encore 100 ou 200 ans, l’effet cumulatif pourrait produire une autre de ces extinctions massives. La différence cette fois c’est que ce sera l’homme qui l’aura causé.

La dernière, et la plus connue, des extinctions massives se déroula à la fin de la période Crétacée il y a 65 millions d’années, lorsque les dinosaures disparurent de la surface de la Terre.

Les découvertes actuelles sont basées sur les observations britanniques de milliers de naturalistes amateurs. Les informations qu’ils ont recueillies, et qui couvrent virtuellement tous les coins de l’Angleterre, du Pays de Galles et de l’Ecosse, ont été soigneusement analysées sur une période d’un an.

Cela comprend les 1.254 espèces britanniques indigènes de plantes vasculaires, les 201 espèces indigènes d’oiseaux d’élevage, et les 58 espèces indigènes de papillons d’élevage.

Le Dr Thomas a déclaré qu’il y avait plusieurs explications au fait que les activités humaines menaçaient la biodiversité, mais que cela se résumait à « une surexploitation des ressources naturelles ».

Il est convaincu que si une étude similaire avait été conduite dans l’une des grandes forêts tropicales mondiales, elle aurait révélé des découvertes encore plus choquantes. La grande majorité des insectes, dont l’on pense que 90 % restent encore non identifiés, vivent dans les tropiques.

Une étude séparée, également publiée dans Science Today, a montré comment la pollution à l’azote endommageait les prairies du Royaume-Uni.

L’azote, déposé par l’atmosphère, provient des fertilisants de l’agriculture et des combustibles fossiles.

Les chercheurs guidés par Carly Stevens, de l’Open University de Milton Keynes, a estimé que les prairies pourraient avoir perdu plus de 20 % de leurs richesses en matière d’espèces lors des 40 dernières années, à cause des dépôts d’azote.

05 juin 2007

Journée de l'environnement


Aujourd'hui, les écologistes ont une pensée particulière pour la planète !

Créée par l'Assemblée générale des Nations Unies en 1997, la Journée de l'Environnement a pour objectif de marquer l'ouverture de la Conférence de Stockholm sur l'Environnement humain en 1972. Une autre résolution adoptée le même jour par l'Assemblée générale est à l'origine de la création du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE). C'est un appel lancé à tous les habitants de la Terre pour s'engager concrétement dans la sauvegarde de l'environnement.

Porteuse de rares promesses et surtout de risques, la fonte des glaces sera le thème central de cette Journée mondiale de l'environnement. La ville-hôte des principales manifestations sera cette année la cité norvégienne de Tromsoe, dans l'Arctique, une région qui se réchauffe deux fois plus vite que la planète.

"L’Arctique et l’Antarctique, étant les premiers à éprouver toute évolution thermique, forment le système d’alerte précoce de la Terre aux phénomènes climatiques", souligne le directeur du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), Achim Steiner.

A la fois cause --la glace réfléchit la chaleur alors que l'eau l'absorbe-- et conséquence du changement climatique, la disparition progressive des surfaces glacées et enneigées affecte déjà les 4 millions d'habitants de l'Arctique. Pour cause de recul de la banquise sur laquelle ils chassent le phoque et l'ours polaire, les Inuits peinent à perpétuer leur mode de vie traditionnel.

"Ce qui arrive dans l’Arctique et l’Antarctique (...) nous concerne tous directement, que l’on soit un habitant du Bassin du Congo, de l’Outback australien, ou de la Chine rurale, ou même un citadin de Berlin, de New Delhi, de Rio de Janeiro ou de Washington", affirme M. Steiner.

Prenez le temps de refléchir à une action que vous n'avez pas l'habitude de faire pour économiser l'énergie. En panne d'idée ? Consultez la liste des gestes pour l'environnement du 11 novembre 2006. Changeons nos habitudes, c'est la TEO attitude !

04 juin 2007

Sauvons les éléphants


Lors des réunions préliminaires à la 14eme session de la conférence des parties à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (dites CITES, ou Convention de Washington) sur les espèces animales et végétales menacées d’extinction qui se sont déroulées à Paris, la France s'est montrée défavorable à la proposition du Kenya et du Mali sur la suspension du commerce international de l’ivoire pendant 20 ans.

Il est à déplorer que les éléphants, qui avaient été protégés jusqu'en 1989 par un moratoire, soient de nouveau exposés au braconnage pour leurs défenses. Pour preuve, 24 tonnes d'ivoire de contrebande ont été saisi en 2006.

The Earth Organization France, dont l'une des missions est de sauver les éléphants, exhorte le Ministère de l'Ecologie et du Developpement de l'Aménagement Durable d'appuyer la proposition des états africains, afin d'éviter le massacre des pachydermes.

Pour mémoire, Lawrence Anthony, le fondateur de l'association surnommé " l'homme qui murmure à l'oreille des éléphants", s'est opposé au massacre de plus de 5000 éléphants en 2006 en proposant une nouvelle méthode de contraception .

Déjà expérimenté au Kenya, le Porcine Zona Pellucida (PZP) est fabriqué à partir d'une protéine prélevée sur les ovaires des truies. Injecté aux éléphantes, il forme une enveloppe autour des ovules et empêche la pénétration des spermatozoïdes (voir article dans Le Monde du 31 janvier 2006, disponible sur simple demande)

Voir video sur https://www.earthorganization.org/video.aspx

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