27 septembre 2007

NATURA 2000

Un réseau écologique européen
Lagunes près de Münster, vallées inondables de Basse Autriche, prairies sèches de Castro Verde au Portugal, marais de Brabbia en Lombardie, lac de Termoncarragh en Irlande ou encore Anse de Fouras dans le Poitou-Charentes en France, ces territoires exceptionnels participent du grand réseau européen Natura 2000.

Avec pour double objectif de préserver la diversité biologique et de valoriser les territoires, l’Europe s ’est lancée, depuis 1992, dans la réalisation d’un ambitieux réseau de sites écologiques appelé Natura 2000. Le maillage de sites s’étend sur toute l’Europe de façon à rendre cohérente cette initiative de préservation des espèces et des habitats naturels. Le vol des oiseaux migrateurs nous rappelle avec poésie que la nature et sa préservation n’ont pas de frontières.

Une richesse commune
Du cercle arctique aux eaux baignées de soleil de la méditerranée, des côtes atlantiques fouettées par le vent aux sommets alpins, l’Europe offre un large éventail de paysages. Dans ces forêts, prairies, marécages, le long des côtes dentelées, des roches escarpées, vivent une faune et une flore diversifiées et riches de multiples espèces.

Depuis plus d’un siècle, l’intensification de l’agriculture, le développement urbain, la croissance des infrastructures et du maillage des voies de communication ont entraîné une fragmentation et une perte de la diversité biologique qui fait la richesse du continent européen.

Natura 2000 est né de la volonté de maintenir cette biodiversité tout en tenant compte des activités sociales, économiques, culturelles et régionales présentes sur les sites désignés. Aujourd’hui, fort de 25000 sites, le réseau Natura 2000 participe activement à la préservations des habitats naturels et des espèces sur l’ensemble du territoire de l’Union Européenne (des 25).

De par la diversité de ses paysages et la richesse de la faune et de la flore qu’ils abritent, la France joue un rôle important dans la construction de ce réseau européen. Avec plus de 1700 sites, le réseau national de Natura 2000 couvre 12,4% de la superficie de la France.

En ce début de 21ème siècle, l’avènement du réseau Natura 2000 participe au rapprochement des peuples européens par la préservation de leur patrimoine écologique commun.

22 septembre 2007

Nos adhérents réagissent

L'affaire du chloredecone (un nom parfaitement justifié !) aux Antilles relance la question des polluants organiques persistants qui finissent par contaminer toute la chaîne alimentaire et se retrouvent dans les tissus graisseux de l'Homme où ils peuvent rester logés pendant des dizaines d'années, provoquant sur le long terme sinon des maladies, du moins une réduction de la vitalité et du bien être.

Il est grand temps que d'un côté les scientifiques se penchent sérieusement sur la question sans craindre les lobbys industriels et que de l'autre les agriculteurs utilisent des modes de production agricole plus respectueux de l'environnement, quitte à bénéficier d'aides publiques si les rendements baissent.

Notre santé sur le long terme et la protection de l'environnement valent mieux que des profits immédiats !

Article écrit par Aline ADAM

13 septembre 2007

Interview de Lawrence Anthony

12 septembre 2007

DIAMOND EARTH, le clip

Pour Les 60 ans du FESTIVAL DE CANNES, le clip Diamond Earth était projeté au stand du SHORT FILM CORNER, dans le Palais des Festivals. Il a été vu par des artistes, des producteurs, réalisateurs et a eu un très bon accueil.
Faites-nous part de vos commentaires.





Sylvia Naber a dit : " En 2005 mon amie Noëlle Saugout me fait part de l'existence d'une association de protection de l'environnement The Earth Organization, créée par Lawrence Anthony qui a sauvé le zoo de Bagdad lors de la coalition-invasion en Irak. Lawrence Anthony et The Earth Organization gagnent beaucoup de "batailles" pour sauver notre planète. The Earth Organization France a été fondée en 2006 par Noelle Saugout et, grâce à l'aide de plusieurs artistes professionnels bénévoles, nous avons enregistré la chanson, au profit de l'association. Ce n'est pas seulement un phénomène de mode. Il faut FAIRE tout ce qu'on peut pour réduire ce taux excessif de CO². Déjà en 1992, Noëlle et moi avions réalisé 3 courts métrages intitulés "La rue n'est pas une poubelle" et nous n'allons pas nous arrêter là."

Grenelle de l'Environnement et L'Alliance pour la Planète

Yannick Jadot et Daniel Richard sont les porte-paroles de l’Alliance pour la planète

Mai 1968, face à la crise sociale et sociétale qui met 9 millions de salariés en grève et des centaines de milliers d’étudiants dans la rue, le gouvernement Pompidou organise une négociation regroupant pouvoirs publics, syndicats et organisations patronales au siège du ministère du Travail situé dans la rue de Grenelle. Deux jours d’âpres négociations vont se conclure le 27 mai par les « accords de Grenelle ».
Printemps 2007, l’Alliance pour la planète propose aux candidats à la présidentielle d’adapter la séquence : face à la crise écologique et à l’impasse dans laquelle nous conduit notre modèle de développement, organisons un « Grenelle de l’environnement » qui sorte la France de l’ornière écologique et l’engage sur la voie de l’excellence environnementale. Autrement dit un moment privilégié de négociations entre les principaux acteurs de l’environnement (État, collectivités territoriales, patronat, syndicats et associations écologistes), et surtout un moment de vérité sur les solutions aux grands défis environnementaux.

Nicolas Sarkozy reprend l’idée à son compte et s’engage, dès le 21 mai, à faire du Grenelle de l’environnement « une négociation sur des mesures concrètes » et certainement pas « un énième colloque pour constater l’urgence écologique et constater qu’il faut agir ». L’ambition surprend, tant le programme écologique du candidat Sarkozy refusait de rompre avec les productivismes les plus anti-écolos : ceux du nucléaire, des autoroutes, de l’incinération, de l’agriculture ou des OGM.

Le Grenelle doit d’abord être cette rupture, où le débat public et démocratique dépasse le constat et le diagnostic pour porter sur les solutions. Rupture difficile, tant le constat est aujourd’hui porteur de consensus, sur lequel s’appuient largement la communication politique et la communication d’entreprises qui inondent les médias. Tant les solutions, lorsqu’elles ont l’ambition de modifier en profondeur les modes de production, les modes de consommation et les modes de décision publique, sont, elles, porteuses de conflits d’intérêts, car elles remettent en cause des habitudes, des rentes, des intérêts bien compris. La négociation sera donc conflictuelle et constructive. Tant mieux ! Elle permettra de sortir des jeux de dupes, des exercices de communication qui ne visent qu’à maintenir le statu quo.
« Ensemble tout devient possible » proclamaient les affiches du candidat Sarkozy. C’est malheureusement faux en matière d’environnement. Entre les OGM et le bio, de nouvelles autoroutes et plus de ferroviaire et de transports en commun, un EPR et des économies d’énergies ou des renouvelables, des incinérateurs et le tri sélectif, il va falloir choisir.

L’Alliance pour la planète a choisi. Forte de son expérience nationale et internationale, de son expertise, des combats menés depuis plusieurs décennies parfois, et des centaines de milliers d’adhérents que comptent ses membres, elle a développé, sur tous les grands domaines environnementaux, les propositions à même de faire face à la crise environnementale.

L’objectif de l’Alliance pour la planète dans ce Grenelle est aussi de convaincre que nos solutions sont économiquement, socialement et démocratiquement les meilleures ! Nous y participons donc de manière structurée, positive et constructive. Sans naïveté et avec vigilance, attentifs à ce que l’exercice ne soit pas détourné de son objectif initial, qu’aucun tabou ni qu’aucune complaisance ne surgissent, sur aucun sujet essentiel.

Le Grenelle de l’environnement est un moment unique. Il ne sera pas question d’évaluer le résultat du Grenelle par rapport au statu quo, parfaitement inacceptable. Pas question non plus d’un grand compromis sur des réponses tièdes, prétendument consensuelles parce qu’elles ne changent rien. Pas question de troquer du climat contre de la biodiversité, de la santé contre de la démocratie. La crise est globale. La réponse doit l’être également. C’est seulement au regard de la qualité et de l’ambition de la plate-forme de mesures négociées, de leur capacité à répondre aux enjeux environnementaux que nous jugerons le Grenelle. L’Alliance pour la planète jouera pleinement son rôle pour que cette ambition se concrétise.


Contacts pour le Grenelle de l'Ecologie :
Anne Bringault (Amis de la Terre)
Yannick Jadot (Greenpeace)
Franck Laval (Ecologie Sans Frontières)
Daniel Richard (WWF-France)

Pour en savoir plus : http://www.lalliance.fr